Hathor

Hathor est la Déesse de l’Amour et des Festivités dans la mythologie égyptienne. Elle est la fille de Ré, Dieu du Soleil et de Nout, la Déesse du Ciel. Elle préside à la beauté, la féminité, la joie, la maternité, la musique.

Hathor

Hathor est accompagnée d’Horus, le Dieu protecteur du Pharaon, avec lequel elle a deux fils, Harsomtous, divinité nourricière et Ihi, le joueur de sistre qui incarne la félicité. Mère symbolique des pharaons, elle est, après Isis, l’essentielle du panthéon égyptien. Elle porte des cornes de vache sur lesquelles trône le disque du soleil. Son autre attribut est la ménat, un collier à perles lourd et bruyant lorsqu’elle se déplace. Souveraine, elle veille à toute forme de vie, humaine, végétale, animale. Elle inspire les poètes et les artistes, n’hésitant pas à danser devant Dieux et mortels pour apaiser leurs terreurs. Son rôle en tant que Reine de l’Occident est d’accompagner les défunts jusqu’aux terres lointaines.

Hathor est la Déesse primitive, celle par laquelle tous les dieux apparaissent. Elle est source de vie, donnant naissance, faisant revivre les défunts, reverdir la terre, se renouveler l’univers tout entier, dans un processus sans fin. La bienveillance et la bonté sont des vertus qu’elle dispense tardivement dans les récits mythologiques.

La légende raconte qu’à l’origine, Hathor était une divinité terrifiante qui abattait le joug de sa furie sur les mortels pour les punir de leurs péchés. En effet, le Grand Dieu Râ, exaspéré par les méfaits des hommes relâcha Sekhmet la terrible Déesse lionne pour qu’elle détruise tout sur son passage, afin de donner une leçon à l’humanité tout entière.

L’œuvre destructrice de Sekhmet est si nuisible qu’elle alerte les dieux qui somment Râ de stopper le massacre. Pour l’apaiser, il fabrique une potion à base d’alcool fort ayant l’aspect du sang, dont elle aime à s’enivrer. Assoiffée, les litres qu’elle boit la terrassent tant qu’elle s’endort pour se réveiller totalement assagie, sous les traits de la belle et douce Hathor.

C’est ainsi que la face du monde fut bouleversée et que les humains apprirent à respecter leurs dieux. Enfant du Dieu Soleil, Râ et de la Déesse du ciel et de la Lune, Nout, Hathor endosse aussi leurs missions et répand leur bénédiction sur l’univers, veillant à la destinée de toute chose, par-delà la mort.

Épouse d’Horus le Protecteur du Pharaon, Hathor a deux fils qui perdurent la tradition : Harsomtous le nourricier et Ihi, le joyeux. Hathor est présente, lors de chaque naissance d’enfant, accompagnée des déesses mineures, les « 7 Hathor ». Portant un ruban rouge qui les aide à emprisonner les démons, elles veillent et protègent le nouveau-né.

Dans ses représentations, Hathor porte fièrement des cornes rappelant Mehet Weret, la vache divine qui fertilisa la plaine du Nil. Parmi ses multiples fonctions, Hathor est la nourrice du Pharaon. Sa vocation est d’inspirer le bien-être et le bonheur. Elle brandit le sistre, instrument de musique utilisé dans les cérémonies pour chasser l’esprit du mal.

Le disque solaire qu’arbore Hathor entre ses cornes fait d’elle « l’œil de Râ », qui témoigne de sa divine position auprès du solaire créateur de l’univers. Elle est aussi nommée « la Dame du Sycomore » arbre qui pousse à l’orée du désert dans lequel errent les défunts. Se cachant dans les branches, elle surgit pour leur offrir quelque pitance.

Hathor incarne l’énergie vitale qui circule sur le monde. Après avoir connu l’horreur et la misère, elle a choisi de servir des valeurs enchanteresses et bienfaitrices. Adorés à Dendérah, son sanctuaire, de nombreux cultes l’honorent à travers toute l’Égypte antique. Pour louer ses vertus fécondes, elle est célébrée à chaque début d’année.

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