Arès

Arès, Dieu de la guerre, de la violence et de la destruction dans la mythologie grecque est le fils de Zeus et d’Héra, le couple souverain de l’Olympe. Une autre légende raconte qu’Héra l’aurait fécondée seule grâce à sa colère contre son infidèle époux.

Arès

Frère d’Athéna, Déesse de la stratégie militaire, à laquelle il est constamment confronté, il a une préférence avérée pour son autre sœur Eris, Déesse de la discorde, aimant comme lui, les effusions de sang et les champs de bataille. Sans foi ni loi, la brutalité sans faille d’Arès en fait l’un des protagonistes les plus redoutés de la Guerre de Troie, détruisant tous ceux qui constituent un obstacle à sa furie. Ses attributs sont le casque, l’armure, le bouclier, l’épée, le vautour et le chien. Il est l’amant d’Aphrodite, la Déesse de la Beauté, qui lui donnera Déimos, Phobos et Harmonie et compte aussi les Amazones dans sa descendance.

L’étymologie de son nom, Arès, semble provenir d’airô qui signifie « tuer, enlever la vie » ou d’ara « destruction, vengeance ». Fils légitime de Zeus et d’Héra, ses divins parents sont les premiers à s’offusquer de son gout prononcé pour le sang et le carnage. Il n’est pas seulement craint de ses ennemis, ses colères effraient Dieux et mortels.

Dans le récit homérique, Zeus prononce à son encontre ces mots terribles « je te hais plus qu’aucun des dieux qui vivent sur l’Olympe. Si quelque autre Dieu t’avait fait naître si cruel, je t’aurais mis plus bas que les fils d’Ouranos ». Faisant régner la terreur, Arès combat à pied ou juché sur son char où ses chevaux soufflent des flammes destructrices.

Sa sœur Athéna est sa pire ennemie, celle qui finit toujours par armer le bras qui le fera plier. Là où il tue sans vergogne, elle déploie son intelligence stratégique pour mener les plus grands combats. Alors qu’elle est une excellence tacticienne, il agit avec pour seule arme sa soif de violence, guidé vers les lieux embrasés par Eris, la Discorde.

C’est ainsi que malgré sa force brute, il finit par être blessé ou perdre la partie. Alors qu’il était censé défendre les Grecs lors de l’épisode de la Guerre de Troie, il finit par s’associer lamentablement aux Troyens. Il combat Diomède, et se retrouve à terre. Son cri de haine sidère l’assemblée guerrière, pareil à celui qu’aurait poussé une armée de 10 000 soldats.

Son revirement de bord rend furieux Zeus qui le bannit du champ de bataille. Peu sensible à l’honneur, il y retourne tout de même et finit assommé par Athéna. Ses infortunes sont nombreuses, il est régulièrement puni par le plus puissant des Olympiens. Il sera même emprisonné et enchaîné 13 mois dans une jarre en bronze, pour le tenir éloigné.

Il se distingue parfois, libérant Thanatos retenu prisonnier par Sisyphe, le roi de Corinthe. Il tue le fils de Poséidon, Hallirhotios, lorsqu’il le voit violenter Alcipé, la fille qu’il a eu avec Algaure. Les dieux se réunissent pour le juger et finalement l’acquitter en un lieu nommé l’Aréopage. Cette colline portant son nom figurera par tradition un tribunal pour meurtre.

S’il collectionne les aventures amoureuses, c’est pourtant à Aphrodite, aussi possessive que lui qu’il est le plus lié. De leurs amours adultères (elle est mariée à l’affreux Héphaïstos, Dieu de la Forge) naîtront Déimos, Phobos, Harmonie, avec laquelle il engendrera les Amazones.

Arès, le Dieu le plus redoutable de toute la Mythologie, est aussi le plus mal aimé. Peu de temples et de cultes lui sont consacrés. Seul l’art rendra hommage à son allure guerrière et sa présence sanguinaire.

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