La boîte de Pandore

Le mythe de la boîte de Pandore est lié à la tentation. Pandore, d’une beauté absolue fut créée par Zeus, Héphaïstos et les autres Dieux pour incarner la perfection. Elle est offerte en épouse à Épiméthée, le Titan.

La boîte de Pandore

Il est le frère de Prométhée qui a dérobé le feu aux Olympiens pour en faire cadeau aux hommes. Par Pandore, la vengeance de Zeus sera terrible. Avant de l’envoyer vers son destin, Zeus lui remet une boite qu’il lui demande de ne jamais ouvrir. Mais l’envie de Pandore est si grande, une fois installée dans son beau palais, qu’elle ne résiste pas. Une fois le couvercle de la boîte entrebâillé, tous les maux s’abattent sur l’humanité, la perfidie, la misère, le vice, la vieillesse, la maladie. Au fond de la boîte, apparaissant trop lentement pour s’en échapper, subsiste l’espérance. Elle ne s’échappa point et demeura l’alternative faite aux mortels pour affronter leur miséricorde.

La naissance de Pandore peut être assimilée à celle de la première femme descendue sur terre pour déstabiliser les hommes, laissant apparaître leurs faiblesses et leurs vilénies. Façonnée de la main des Dieux, sa beauté physique n’a d’égale que son intelligence, sa douceur, ses qualités en toutes choses.

Zeus projette de la créer pour donner une bonne leçon à Prométhée, le Titan qui a commis l’erreur fatale d’offrir le feu aux hommes. Il convoque Dieux et Déesses pour que chacun lui transmettre ses propres dispositions, afin d’en faire un être complet, solaire qui le vengera des humains, en leur inspirant bien des tourments.

Pandore naît, façonnée d’argile par Héphaïstos, alors qu’Athéna et Aphrodite se penchent sur son berceau pour l’enorgueillir de leurs talents. Hermès lui enseigne le don du mensonge, Héra la jalousie, et Apollon l’art lyrique. Envoyé auprès d’Épiméthée, celui-ci oublie, dès qu’il la voit apparaître, la promesse qu’il a faite à son frère de ne rien accepter de Zeus.

Elle garde auprès d’elle une boîte qui lui a été confiée sur l’Olympe, et qu’elle n’a pas le droit d’ouvrir, sans savoir réellement ce qu’elle contient. Vivant désormais comme une reine adulée et bienveillante, Pandore, la curieuse a de plus en plus de mal à ne pas jeter un œil dans le contenu de la boîte des dieux.

Un jour où elle ne peut réprimer son désir, elle entrouvre à peine le réceptacle. Mais de cette fine ouverture s’échappent alors tous les maux qui s’abattront désormais sur les mortels. La guerre, la haine, le mépris, la maladie, la vieillesse, le désespoir, la famine, le vice et bien d’autres encore, issus de la foudre divine.

Pandore effrayée peine à refermer la boîte lorsqu’elle réalise son méfait. Elle y parvient enfin. Tout au fond, prenant plus de temps à réagir que ses funestes compagnons, il reste l’espérance, porteuse de confiance et d’optimisme. Dans son malheur, la réactivité de Pandore a sauvegardé l’essentiel, ce qui ferait toujours croire aux hommes en des jours meilleurs.

Pandore, enfant chérie des dieux, dotée de mille dons, répandra la misère sur l’humanité, mais conservera précieusement l’espérance, qui permet aux hommes de continuer leur chemin dans l’adversité la plus terrible.

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